Lancé en 2001 le «Cycle de Doha» de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) vise la réduction des barrières douanières entravant le développement. Depuis 2014 une négociation spécifique porte sur l’abaissement des barrières touchant les biens environnementaux. L’entrée en vigueur de l’Accord sur les biens environnementaux (ABE) faciliterait les échanges de biens «verts».
La réunion des ministres à Genève du 1er au 4 décembre aurait dû se conclure par la signature de l’ABE mais plusieurs « rounds » de négociation supplémentaires seront nécessaires, en particulier pour définir la liste des produits et services éligibles.
Après le fiasco de Genève, l’OMC a fait savoir que «Des discussions constructives ont eu lieu et des progrès ont été faits mais les participants n’ont pas été en mesure de réduire les divergences existantes à ce stade. Ces discussions intensives ouvrent la voie pour de nouvelles négociations dans l’avenir.»
Les 46 parties à l’ABE (Union Européenne à 28 + Australie, Canada, Chine, Corée du Sud, Costa-Rica, Etats-Unis Hong-Kong, Islande, Israël, Japon, Liechtenstein, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suisse, Singapour, Taïwan et Turquie) sont les principaux acteurs des technologies environnementales et se retrouveront donc lors d’un 19ème «round» de négociations.
De la disparition des barrières douanières (droits et barrières non-tarifaires) on attend une baisse du prix des technologies propres et en conséquence un encouragement à utiliser les dispositifs de filtration de l’air et de l’eau, les nouvelles énergies renouvelables, les instruments de mesure et de contrôle des émissions polluantes, les meilleures techniques de tri et de réemploi des déchets.
[© Nexidée®, 6 décembre 2016]